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Pourquoi ne pas créer la santé plutôt que prévenir la maladie?

Lorsque vient le temps de penser à notre santé et notre mieux-être, pourquoi avons-nous l’habitude de mettre l’emphase sur ce que nous ne voulons pas : c’est-à-dire la maladie?

Je ne veux pas souffrir d’hypertension alors j’évite le sel. Je ne veux pas développer un diabète, alors j’évite le sucre. Je ne veux pas faire un infarctus, alors je fais de l’exercice et je mange moins de gras.


Et si on reprenait dès le début? Pourquoi ne pas se concentrer sur ce que nous voulons être?


Penser santé pour être en santé


Je veux une bonne digestion et bonne assimilation, alors je m’alimente bien.


Je veux me sentir plein d’énergie, alors je fais bouger mon corps et je dors suffisamment.


Je veux me sentir en harmonie et être heureux alors j’entretiens de bonnes relations avec les autres et j’apprends à gérer mon stress


Vous voyez le topo?


Ce concept se nomme salutogénèse, il ne date pas d’hier, mais est très peu connu. Du grec saluto qui veut dire Santé et genesis qui signifie origine, la salutogénèse s’intéresse aux mécanismes de création de la santé.


Par opposition à la pathogénèse, de pathos (souffrance, maladie) et genesis (origine), qui étudie les mécanismes qui sous-tendent le développement de la maladie.


Vivre avec la peur de la maladie


La médecine traditionnelle et même les professions de la santé dites alternatives font de la maladie leur principale préoccupation. On retrouve d’ailleurs le suffixe pathos (maladie) dans le nom de certaines de ces disciplines : naturopathie, homéopathie, ostéopathie, etc…


On cherche à trouver les origines de la maladie afin de la détecter, la prévenir ou la traiter, le plus souvent dans une stratégie de peur passive.


« Arrêtez de fumer ou vous mourrez du cancer du poumon! »


Le paradigme médical est de moins en moins axé sur l’individu et ses fonctions optimales. La médecine par les nombres prend de plus en plus de place. L’individu devient une statistique, une donnée, un risque. Vous êtes un homme de 55 ans et plus, avec un antécédent familial de cancer? Colonoscopie*!


Quelqu’un vous a déjà dit que sa colonoscopie avait amélioré son bien-être?


*(Attention, on ne dit pas de ne pas suivre les recommandations de votre médecin, au contraire. Il s’agit ici d’un exemple seulement pour illustrer le propos. Les indications pour ce type d’examens médicaux ne font pas partie du champ d’exercice du chiropraticien. Discutez-en avec votre médecin.)


Prévention de la maladie ou optimisation de la santé?


Sommes-nous alors sur la bonne voie lorsqu’on parle de prévention? Ne devrait-on pas plutôt exprimer une idée de promotion de la santé, de création du mieux-être? Ce ne sont que des mots, direz-vous. Mais si ces mots avaient un impact réel sur le résultat? De plus en plus d’études démontrent l’impact des pensées et des mots sur la réalité. D’ailleurs, le Dr Joe Dispenza a établi sa florissante carrière sur ce principe.


Mettre l’emphase sur ce que l’on veut


Quand vous dites à votre conjoint qui se rend à l’épicerie que vous ne voulez pas de lait, vous rapportera-t-il du pain comme vous le souhaitiez?


L’intention et la visualisation de ce que vous voulez vraiment importe.


Vous rencontrez enfin un architecte afin qu’il dessine les plans de votre maison de rêves.


Scénario numéro 1. Vous lui mentionnez les caractéristiques que vous souhaitez retrouver dans votre maison : 3 chambres, 2 salles de bain, une cuisine et un salon à aire ouverte, une grande fenestration, des matériaux bruts, un style contemporain.


Scénario numéro 2. Vous lui mentionnez ce que vous ne voulez pas retrouver dans votre maison : 2 chambres, 1 salle de bain, un style canadien, du plancher flottant, une cuisine laboratoire, un foyer.


Dans lequel de ces 2 scénarios votre architecte proposera-t-il des plans qui correspondent à votre idée de départ?


Si l’on souhaite être en santé, pourquoi donc se concentrer sur ce que l’on ne veut pas?


La salutogénèse au centre de la philosophie chiropratique


Cette philosophie salutogénique est au cœur même de la chiropratique.


Optimiser la santé, améliorer le mieux-être, voilà l’objectif principal du chiropraticien.


Même si la plupart des patients se présentent chez le chiropraticien pour trouver une solution à leur problème de dos, de cou, de tête, etc, le docteur en chiropratique fera une évaluation globale de l’état de santé.


En cherchant à supprimer les interférences nerveuses à la colonne vertébrale (la subluxation vertébrale), il permet au corps de fonctionner à son plein potentiel. Ce qui aura pour effet secondaire bénéfique de soulager les douleurs présentes, puis de régler le problème à la source.


Avec un système nerveux plus fonctionnel, le corps peut enfin entamer son processus de guérison.


En plus de traiter les dysfonctions de la colonne vertébrale, le chiropraticien prodigue des conseils sur les saines habitudes de vie à adopter. Ce qui renforce ce processus de guérison et permet à l’individu de se concentrer sur la création de sa santé.


Portez une attention particulière à vos pensées et au choix des mots que vous utilisez. Puis, choisissez d’intégrer des habitudes qui favorisent la santé, plutôt que prévenir des maladies et observez vous-même le résultat.

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